L’une des principales caractĂ©ristiques de chaque ĂȘtre humain, est la conscience de soi. C’est ce qui fait que nous avons le pouvoir d’agir sur ce sur quoi nous avons la main – le reste Ă©tant simplement intouchable (exemple : le temps qu’il fait, l’humeur des autres, la rĂ©action d’autrui…). Choisir sa vie, reprendre sa vie en main, dĂ©bute par la prise de conscience de soi.
La conscience de soi
C’est finalement grĂące Ă cette conscience de soi que nous sommes capables d’Ă©valuer notre propre environnement tant intĂ©rieur, qu’extĂ©rieur. De distinguer notre rĂ©alitĂ© de celle des autres, et donc d’apprendre des autres.
C’est aussi grĂące Ă elle que nous avons des habitudes – conscientes ou non, bonnes ou mauvaises. Habitudes que nous pouvons garder, si elles nous servent, ou dont nous pouvons nous dĂ©faire, si elles nous desservent (tant que nous en prenons conscience et que nous voulons jouer dessus…).
En fait, tant que nous ne prenons pas conscience de nous-mĂȘme, il est impossible pour nous de comprendre rĂ©ellement et objectivement les autres et leurs intensions. Il est impossible de nous mettre Ă la place des autres. Au delĂ de ça, nous projetons carrĂ©ment nos propres attentes sur les autres.
Il nous arrive (trop) souvent de rejeter la faute sur autrui, alors qu’au fond, elle vient de nous-mĂȘme.
MaĂźtriser sa conscience de soi
Et cela se ressent dĂ©jĂ dans notre Ă©ducation : la sociĂ©tĂ©, l’Ă©cole et mĂȘme les parents rejettent sur nous ce qu’ils voudraient que l’on soit. Cela ne nous encourage en aucun cas Ă devenir ce que nous voulons rĂ©ellement ĂȘtre, au fond. On ne nous apprend pas cela.
Cette éducation a formé une sorte de systÚmes de valeurs, notre caractÚre, notre façon de recevoir les émotions, de les appréhender, de les partager (ou non).
En fait, nous avons toujours eu l’habitude que ce soit les autres (sociĂ©tĂ©, Ă©coles, parents, voire amis, conjoints…) qui dĂ©cident et dictent ce que nous devons faire, que nous ne savons pas exactement comme faire pour nous Ă©couter, pour savoir ce que nous voulons vraiment faire, au fond.
Mais alors, comment faire pour simplement s’Ă©couter et dĂ©cider clairement de ce que nous voulons faire de notre vie ?
PremiĂšrement, il faut maĂźtriser cette conscience de soi. Il faut conscientiser le fait que tu n’aies pas toujours eu la main sur ce que tu voulais faire. « Il faut faire des Ă©tudes » t’a-t-on rĂ©pĂ©tĂ©. « Sans ça, tu n’auras pas de travail, pas d’argent, et donc tu auras ratĂ© ta vie. » Mais, la vie ne se rĂ©duit pas Ă cela, tout de mĂȘme, si ?
MaĂźtrise ta conscience de toi. Deviens qui tu as envie de devenir. Et cela passe par le fait de prendre conscience de ta vie actuelle : l’as-tu totalement choisie ? Es-tu pleinement heureux dans ce que tu fais actuellement ? Dans ta vie pro, dans ta vie perso ? As-tu l’impression que c’est toi et toi seul qui a dĂ©cidĂ© de lĂ oĂč tu es aujourd’hui, de ce que tu fais ? Si oui, alors BRAVO, vraiment, car ça veut dire que tu as rĂ©ussi Ă t’Ă©couter. Peu importe ce que les autres avaient Ă dire.
Si c’est un non – franc ou moyen – alors c’est qu’il y a des paramĂštres sur lesquels tu as l’impression de ne pas avoir la main, et pourtant…
Choisir les domaines d’action
Tu as le choix. Tu as la liberté de choisir. Choisir quoi ? Ta vie et tous les paramÚtres qui y entrent. Non, tu ne maßtrises pas la vie de tes amis, de tes parents, de tes enfants, de ta famille, de madame X ou Y. Tu as le pouvoir de maßtriser ta vie. Mais comment ?
Tu peux jouer sur les domaines de ta vie qui ne te correspondent pas aujourd’hui. Fais l’exercice : es-tu au top dans ta vie pro ? Sur le respect de ton Ă©quilibre pro/perso ? Dans ta vie de couple ? Dans ta vie sociale ? Quand tu es simplement seul et face Ă toi-mĂȘme (as-tu simplement dĂ©jĂ eu le temps et le courage de te confronter Ă toi-mĂȘme ?) ?
Choisir entre le stimulus et la réponse
Pas besoin de se laisser influencer par qui que ce soit ou quoi que ce soit. Il y a un stimulus extĂ©rieur : toi SEUL a la main sur la rĂ©action / l’action que tu auras en rĂ©ponse. Est-ce que tu vas ĂȘtre Ă©nervĂ© ? Te mettre en colĂšre ? Tout casser ? Sourire ? Pleurer ? Ignorer ? Partir ? Rester ? … Et il y a encore moultes (pour ne pas dire infinies) possibilitĂ©s de rĂ©agir Ă un stimulus.
C’est une chance que nous avons, nous les humains, Ă pouvoir choisir nos rĂ©actions. Elles ne sont pas uniquement animales, elles dĂ©pendent « simplement » de nous et de la façon dont nous avons envie de rĂ©pondre.
Finalement, ce qui fait que nous rĂ©agissons d’une certaine maniĂšre, dĂ©coule des schĂ©mas ancrĂ©s que nous avons depuis notre tendre enfance. Notre schĂ©ma Ă©motionnel, par exemple, s’est forgĂ© aux alentours de 6/7 ans. Et Ă cet Ăąge-lĂ , on ne choisit pas vraiment nos façons de rĂ©agir. Elles dĂ©pendent Ă©normĂ©ment de notre environnement (social, familial, scolaire…). Donc, forcĂ©ment, si nous ne prenons pas le temps d’analyser comment nous rĂ©agissons pour savoir si cela nous convient ou non et si cela convient aux autres ou non (je ne suis pas sĂ»re que la violence soit acceptĂ©e par autrui – par exemple), on agit inconsciemment, et pas forcĂ©ment de la bonne maniĂšre.
Il faut commencer par conscientiser tout cela : quels sont tes schémas ? Comment réagis-tu face aux différentes situations, aux différents stimulus de la vie ? Est-ce que ces schémas te conviennent ?
Si non, saches que, maintenant que tu en as conscience, tu peux agir dessus ! Le meilleur moment pour passer Ă l’action, c’est maintenant !
Comme, en gĂ©nĂ©ral, on a machinalement l’habitude de rejeter la faute sur les autres, cela nous paraĂźt difficile de croire qu’il est possible de choisir ses rĂ©ponses aux stimulus extĂ©rieur… Mais en choisissant tes valeurs, tu fais le choix de pouvoir modifier le cours des choses, et Ă ta façon !
C’est bien la rĂ©ponse ou la rĂ©action que l’on donne Ă un stimulus qui nous fait du mal, pas la situation ou le stimulus en tant que tel.
Prends donc le temps d’analyser tes rĂ©actions aux stimulus : te conviennent-elles ? RĂ©pondent-elles Ă tes valeurs ?
Choisir ses propres valeurs
C’est pareil : nos valeurs, nous les avons acquises lors de notre enfance. Elles proviennent de notre Ă©ducation en gĂ©nĂ©ral. Donc, mĂȘme exercice : quelles sont tes valeurs actuelles ? Prends le temps de les Ă©crire (Ă©crire est primordial. Te les Ă©numĂ©rer oralement ne suffira pas. Tu as besoin de les voir par Ă©crit et d’avoir l’occasion de revenir dessus si besoin). Te conviennent-elles ? Es-tu totalement en accord avec elles ?
Si non – radical ou moyen – pourquoi n’agis-tu pas dessus ? Tu n’as qu’une seule vie. Autant qu’elle te corresponde totalement, non ?
Si tu connais (et que tu es en accord avec) tes propres valeurs. Alors tous les choix que tu auras à faire seront « faciles » : ils se feront en fonction de tes valeurs, qui te correspondent.
Remplacer le verbe « avoir » par le verbe « ĂȘtre » dans les phrases
« Avoir« , c’est possĂ©der des choses matĂ©rielles. Qu’apportent-elles si ce n’est de la frustration de ne pas avoir le dernier gadget Ă la mode qui change tous les 6 mois ?
« Avoir« , c’est aussi ĂȘtre socialement et humainement reliĂ© Ă quelqu’un : « j’ai un mari, j’ai une femme ». Et on en vient Ă des phrases du genre « j’aimerais avoir un mari qui m’Ă©coute davantage… »
« Ătre » est bien plus intĂ©ressant ! « Je peux ĂȘtre simplement plus comprĂ©hensive et faire en sorte de comprendre ma femme / mon mari et peut-ĂȘtre lui apprendre Ă ĂȘtre plus Ă l’Ă©coute »
Choisir ses « erreurs »
Tu fais des erreurs, comme tout le monde. OK, tu ne peux pas faire autrement, ça t’arrivera encore. Mais, ce que tu peux faire, pour ne pas faire comme tout le monde, c’est choisir comment interprĂ©ter tes erreurs. Comment prends-tu tes erreurs ? Tu t’en veux profondĂ©ment ? « Ah, si j’avais su… Jamais je n’aurais fait ceci… » Ou tu sais apprendre de tes erreurs ? « Bon, ok. J’ai fait ceci. C’Ă©tait une erreur. Je vais me renseigner, apprendre, pour ne plus agir ainsi. »
Choisir ses « échecs »
Comment vois-tu tes Ă©checs ? Est-ce que c’est un effondrement pour toi, tout ton monde s’Ă©croule ? Quelque chose que tu regrettes ? Tu voudrais changer le passĂ© ? Ou, au contraire, tu vois tes Ă©checs comme une opportunitĂ© ?
J’ai dĂ©jĂ beaucoup parlĂ© de la notion d’Ă©chec dans l’article concernant la vision holistique de la vie. Tu peux tĂ©lĂ©charger la fiche action afin de prendre du recul sur tes situations d’Ă©chec : CLIQUE ICI !
« Le succĂšs se situe au bout de l’Ă©chec. »
J. Watson
Choisir sa direction et la suivre
Est-ce que tu sais oĂč tu vas ? Sais-tu pourquoi tu t’es levĂ© ce matin ? Moi, oui.
Au plus tĂŽt tu sais oĂč tu vas, au plus faciles sont les dĂ©cisions que tu prendras sur ton chemin. Cela te permet de savoir oĂč tu en es aujourd’hui et que faire pour aller oĂč tu veux aller demain !
Garde bien en tĂȘte ton but, ta conclusion. Chaque matin, tu sauras alors pourquoi tu te lĂšves et ce que tu as Ă faire pour atteindre ton propre but.
DĂ©finir un cadre, une structure pour sa vie
Une structure ? Pour quoi faire ?
Nous ressentons profondĂ©ment le dĂ©sordre de notre vie, et ce dans beaucoup de domaines, sur beaucoup dâaspects. Et c’est normal, la nature est ainsi faite. Pour autant, nous refusons de nous en tenir aux normes, Ă un cadre prĂ©dĂ©fini et Ă ce que lâon appelle pĂ©jorativement une routine.
Au final, cela te permet d’avoir un axe Ă suivre. Mais attention, quand on parle de structure, on ne la prend pas dans le sens rigide. Bien au contraire. Une structure est toujours en Ă©volution : elle change en fonction de tes objectifs qui sont eux-mĂȘmes en constante evolution !
Libérer sa créativité
La crĂ©ativitĂ©, tu connais ? Cette chose que nous avons tous Ă la naissance de maniĂšre trĂšs dĂ©veloppĂ©e et qui s’estompe au fur et Ă mesure de notre Ă©ducation… Tu sais, quand tu dessinais, que tu essayais de faire de la guitare en te disant « je vais ĂȘtre guitariste dans un groupe, c’est gĂ©nial ! » et qu’on t’a dit « c’est bien beau tout ça, mais va Ă l’Ă©cole, ait des diplĂŽme, on verra aprĂšs. » Et maintenant, tu te retrouves avec tes diplĂŽmes et dans un boulot qui te plaĂźt peut-ĂȘtre, mais qui est bien loin de ton rĂȘve d’enfant !
La crĂ©ativitĂ©, c’est ton cerveau droit. Celui que tu utilises quand tu fais « pause » sur ton cerveau trĂšs cartĂ©sien, le cĂŽtĂ© gauche. Celui qui pourrait t’emmener tellement plus loin que lĂ oĂč tu es aujourd’hui…
Et si tu dĂ©cidais de l’Ă©couter ?
Fais-toi plaisir : dessine, joue l’instrument de musique que tu avais quand tu Ă©tais gosse, chante (mĂȘme si tu chantes faux) dans ton salon, danse, Ă©cris, fais du sport… Bref, fais davantage d’activitĂ©s « non intellectuelles » et dĂ©veloppe cette super capacitĂ© crĂ©atrice que tu as tout au fond de toi !
Bien sĂ»r, le but n’est pas d’utiliser ton cerveau droit tout le temps Ă 100% ! Il faut simplement trouver le bon Ă©quilibre entre les deux. Le cerveau droit te permet d’ĂȘtre crĂ©atif et pour plein de choses : ĂȘtre capable de trouver plusieurs solutions pour un mĂȘme problĂšme (c’est ce qu’on appelle la pensĂ©e divergente), ĂȘtre audacieux, animer de maniĂšre originale une rĂ©union, se dĂ©marquer, dĂ©velopper ton cĂŽtĂ© artistique, et j’en passe. Le cĂŽtĂ© gauche te permet de rester rationnel et terre Ă terre.
Cependant, dans notre sociĂ©tĂ©, on a tellement dĂ©veloppĂ© le cerveau gauche, que le cerveau droit est Ă la traĂźne… Il faut donc commencer Ă travailler afin de rĂ©tablir l’Ă©quilibre.
Et toi, es-tu dĂ©cidĂ© Ă choisir ta vie ? đ